Nombre total de pages vues

jeudi 19 juillet 2012

Le Rocca Bianca


Même si le soleil est levé depuis longtemps, le réveil à l’ombre de la montagne est des plus frais. Nous pouvons discerner ça et là du givre sur les fleurs !
Après avoir déjeuné et récupéré les repas de midi, les « rouges », comme les appelle François, le propriétaire du gîte, se mettent en marche. Dès les premiers pas la pente est raide. On mesure la difficulté au silence des conversations. Nous sommes encore à l’ombre, au frais et c’est tant mieux !
Nous faisons une première pause au col Blanchet ( 2897m). Nous constatons, rassurés, qu’il reste moins de 200m de dénivelé. Mais déjà un vent puissant balaie les sommets. Il ne nous quittera pas…
Un premier passage dans des blocs rocheux nous obligent à « y mettre les mains », comme on dit. Quelques instants plus tard, il faut enfiler les casques. Un mouvement non maîtrisé, une pierre que l’on fait rouler malencontreusement et ce peut être l’incident qui, à cette altitude, se transforme vite en accident.
De contournements en dépassement, nous nous faufilons parmi les blocs et parvenons enfin à quelques mètres du sommet. Une petite reconnaissance indique qu’il faut augmenter les mesures de sécurité. Nous enfilons les baudriers et tirons une corde depuis le haut. Patiemment, un à un, nos jeunes arrivent au sommet.
Sommet duquel nous pouvons voir au loin s’étaler une immense vallée italienne, celle de Chianale et Pontechianale. Mais, à l’instar du Pain de Sucre, nous ne pouvons demeurer longtemps sur cet espace réduit. Notre aire d’aigle momentané est bien trop venteux et froid pour y pique-niquer. Nous amorçons la descente.
Les passages délicats sont descendus en rappel, technique que chacun des jeunes a pu expérimenter lors des séances d’entraînement. Les bons gestes reviennent rapidement malgré le changement total d’ « atmosphère » !
Un replat à l’abri du vent d’où s’étendent les premiers espaces italiens nous permet de nous remettre de nos émotions et de prendre un déjeuner au calme. Peut-être est-ce aussi parce que nous sommes de l’autre côté de la frontière, à savoir en Italie…
Le vent nous accompagnera encore longtemps pendant la descente. Nous ne savons comment nous habiller car dès qu’il tombe – ce qui ne dure jamais longtemps ! – ou bien qu’un passage est à l’abri, la température remonte vite.
Enfin, nous atteignons le col de Saint Véran que nous savons assez proche du refuge de La Blanche par lequel nous devons repasser.
A peine arrivés, les T-shirts sont plus que de rigueur. Le climat est doux voire chaud et le vent agréable.
Un démontage de tente plus tard, nous sommes déjà repartis. Direction les bus ! Mais nous ne rentrons pas directement. Un arrêt à Saint Véran nous permet de visiter plus calmement ce village typique. C’est là que nous apprenons qu’une fuste est la partie boisée de la maison, celle qui repose sur le rez-de-chaussée, construit en dur.















































































Cliquez sur une image pour l'agrandir
Vous pouvez laisser un commentaire en cliquant sur "commentaires"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire