Après un réveil aux heures
habituelles de montagne, nous avons pris un solide petit déjeuner. Puis nous
avons embarqué. Direction le sommet Bucher. Les routes, ici, n’offrent que de
rares lignes droites ! Et les chemins qui mènent aux points de départ des
courses – les randonnées s’appellent des courses – ne sont que suites de lacets
sans fin d’où l’on peut profiter de points de vue vertigineux comme de
panoramas grandioses.
Sac au dos, nous quittons les
véhicules vers le Bois Noir – environ 1900m – en direction du col des Près de
Fromage. Les premiers pas sont toujours l’occasion de se tester, de se jauger.
Heureusement, nous sommes encore à une altitude boisée et la pente est douce.
S’ensuivra des paysages plus
dépouillés d’où l’on peut apercevoir notre but – la Pointe de Rasis, à 2844m – et
les sommets environnant comme La Pointe de la Selle, 2745m et au loin, dominant
tout le Queyras, le Pic de Rochebrune, 3320m.
Lors d’une des pauses, nous
parvenons à apercevoir des chamois sur les hauteurs du versant opposé au nôtre.
Nous avons de la chance ! Croiser cet animal n’est pas si fréquent alors
en rencontrer dès le premier jour nous fait dire que notre équipée est placée
sous une bonne étoile !
Un cri auquel nous devrons nous
habituer est celui de la marmotte. Plus fréquent, cet animal se laisse voir à
des distances bien moindres. La tentation est grande de les prendre en photo,
mais à moins d’un très bon objectif, le résultat est souvent décevant. Nous
continuons.
La pente se fait plus raide alors
que le sommet semble se rapprocher. Un avant goût de ce que seront nos courses
à venir.
Enfin nous atteignons la crête à
partir de laquelle nous pourrons plus aisément gagner le sommet. Atteindre une
crête est toujours une découverte. Découverte des yeux. Qu’y avait-il
derrière ? Des villages minuscules au loin en bas, des cimes vertigineuses
droit devant, si proche à vol d’oiseau ! Découverte des sensations. Sur la
ligne de crête on peut ressentir l’influence des vents venant d’au moins deux
vallées. Et il peut arriver, comme ici, que le souffle y soit plus doux, l’air
plus chaud. On descend d’à peine deux mètres plus bas pour s’asseoir et l’on
est déjà dans une atmosphère plus calme, plus apaisée.
Il ne faut pourtant pas
s’endormir. A peine a-t-on fait le point sur l’état de nos ados, de leurs
physiques comme de leur moral qu’il nous faut songer à gagner le sommet.
Si enjamber une crête est riche
en sensations, en suivre une sur plusieurs centaines de mètres ne l’est pas
moins. Le sentier y est souvent étroit et sinueux et la vue sur deux mondes,
étourdissante !
Enfin, nous asseoir au sommet et
profiter d’une vue littéralement imprenable. A perte de vue s’étendent les
sommets, l’impression trompeuse de pouvoir contempler les Alpes en
entier !
Le temps de prendre quelques
photos pour immortaliser l’instant et remercier nos partenaires que déjà nous
sortons nos repas. Peine perdue, il faut déménager ! Comme la température
est douce, nous sommes accueillis par une horde d’insectes volants !
Le départ
Premiers pas
Col des Près Fromage
Sortie des bois
Le torrent nous guide
Sans se mouiller les pieds !
Au pied des "mamelles" (pointe de la Selle)
La pause s'impose !
Tempête de ciel bleu
Sur la ligne de crête
Le sommet à 2844 mètres
La descente
Après l'effort le réconfort du ... goûter !
Préparation du repas et .... dégustation !
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