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jeudi 19 juillet 2012

Ascension facile mais que d’émotions !



Le mercredi 18 juillet était une journée très attendue à plus d’un titre ! D’une part parce que c’était l’anniversaire d’Etienne, mais aussi parce que c’était l’occasion pour nos jeunes de vérifier qu’ils n’avaient pas travaillé en vain lors de leur recherche de fonds. En bref, c’était la « journée parapente ».
Dès le réveil, l’ambiance était différente des jours précédents. Une certaine excitation mais aussi une appréhension certaine étaient palpables. La réalité allait-elle être à la hauteur de leurs attentes ?
Nous sommes donc partis pour le village de Ceillac, situé dans la vallée voisine de la nôtre. Il ne faut que quelques minutes à vol d’oiseau pour relier notre gîte et le point d’envol. Mais en voiture, une bonne demi-heure est nécessaire.
Le premier à s’envoler fut Fred. Normal, c’était le seul à ne pas devoir bénéficier d’un baptême. Muni de sa propre voile, il s’est préparé sous nos yeux en nous expliquant chacun de ses gestes – ou plutôt répétant car nos jeunes n’avaient pas manqué, ces jours-ci de lui poser une multitude de questions !
Sa voile, une immense toile simplement étalée plusieurs mètres devant lui, presque chiffonnée, est reliée à son harnais par des dizaines de fils. L’on dirait plutôt des centaines, emmêlés, les uns sur les autres. Dos à la pente et face à ce méli-mélo, il donne un coup sec, fait un pas en avant, se retourne, fait à nouveau quelques pas, mais cette fois-ci face à la pente, et c’est parti ! Et ce qui n’était la minute d’avant qu’un fatras de fils et de toile, devient une structure immense et élégante qui coule doucement et s’élève rapidement sans un bruit. Sans un bruit mais sous les applaudissements de nos ados.
Pas le temps de se retourner que les plus « légers » sont déjà prêts au décollage. Grégoire P. puis Yannis. En biplace, le pilote se place derrière calant le « passager » devant, entre ses jambes. Le décollage, c’est-à-dire le gonflement de la voile puis la prise d’élan se révélera parfois compliqué, parfois comique, comme Léa qui manque de perdre sa chaussure au moment de quitter le sol. Mais une fois le sol quitté, tout semble glisser ou planer, on ne sait pas bien.
Le vol durera pas moins de vingt minutes, le temps de remonter le flanc de la montagne où nous nous trouvons puis de se promener dans la vallée, très haut perché – 2500m – et, enfin de réaliser quelques figures devant l’autre versant.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’y a que très peu de sensations de vertige en parapente. Fred nous expliquera maintes et maintes fois que cela vient du fait que nous n’avons pas de point d’appui fixe, nous ne sommes pas en haut d’une tour ou d’un sommet.
La remontée le long du versant, ou plutôt le long du « thermique » emprunte un courant d’air chaud qui permet de s’élever. Nous pouvons alors survoler de près les forêts de conifère dans un silence presque complet. Quelques chanceux comme Antonin pourront même apercevoir des chevreuils.
Bouquet final, l’atterrissage se fera sur la piste de décollage ! Ce qui signifie moins d’attente pour les suivants. En effet, les navettes en bus deviennent dès lors inutiles. Mais surtout, cela permet à tout le groupe d’admirer l’atterrissage de celui-ci ou de celle-là. Et cette partie du vol n’est pas la moins riche en sensation ! Grégoire ou Isis pourront en témoigner.
Mais tous diront avoir apprécié, voire désirer recommencer.
Les attentes ont bien été satisfaites et leurs efforts payés de retour !

































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