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samedi 14 juillet 2012

Le Pain de Sucre



Même ici la météo de ce mois de juillet est capricieuse ! D’un bleu immaculé aux premières lueurs du jour, le ciel s’est peu à peu encombré de nuages au fur et à mesure que le vent se faisait plus fort. Comble de malchance, le sommet du jour est une pure merveille pour autant que la météo soit favorable. En effet, le Pain de Sucre, 3208m se trouve à la frontière italienne et offre un point de vue magnifique sur les cimes italiennes souvent caressées par la Nebbia. On appelle ainsi les masses nuageuses aux formes si particulières remontant de la plaine du Pô.
Avec les bus nous nous arrêtons quelques centaines de mètres avant le col Agnel, 2744m. Nous sommes accueillis par une petite pluie très fine qui ressemble davantage à de la neige. La température et le vent sont tels qu’en un rien de temps les gants, les bonnets et autres protections thermiques sont sorties et enfilés. Nous pouvons enfin entamer notre ascension.
Le Pain de Sucre et son sommet reste visible tout le long de l’ascension. Il ressemble à une dent implantée en plein massif montagneux. Le défi qu’il représente vient non seulement de son altitude mais aussi du fait que les derniers mètres de pente sont aussi les plus raides. Difficulté à laquelle il faut ajouter la rocaille dont les pentes sont jonchées. Le sentier s’insinue tant  bien que mal entre les pierres plates, anguleuses de schistes. Mais nos ados, se hissent patiemment aux dernières hauteurs dans un effort régulier qui montre qu’ils se sont déjà bien adaptés à cet exercice si particulier.
L’accession au sommet n’est guère payée de retour puisque le vent y est cinglant et particulièrement froid. Aussi reprenons-nous rapidement la direction de la descente.
Si la descente de la veille, celle de la Pointe de Rasis, réclamait de l’attention, celle du Pain de Sucre est, quant à elle, particulièrement technique. Le schiste qui avait accompagné les derniers mètres d’ascension, se retrouvent comme autant d’obstacles à négocier à chaque pas.
La descente se déroule mieux qu’à un train de sénateur ! Après un moment d’extrême attention silencieuse, l’on entend à nouveau nos jeunes discuter, signe que le plus dur est passé.
La pente se fait beaucoup moins raide quand nous passons à proximité d’un enchaînement de plusieurs névés. Il s’agit de zones neigeuses résiduelles du manteau hivernal. L’occasion est trop belle ! Et appuyés sur leurs bâtons nos jeunes s’improvisent skieurs qui de bosses, qui de slalom !!
Arrivés aux bus, les conditions atmosphériques sont trop mauvaises pour faire le point. Nous gagnons le col Agnel pour se réchauffer un peu et prendre quelques clichés inoubliables. Enfin, nous redescendons dénicher un endroit à l’abri du vent pour prendre un déjeuner convivial bien mérité où déjà se racontent les premiers ressentis de la première ascension…






























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4 commentaires:

  1. si la journée d'aujourd'hui a été froide, rassurez-vous, l'été arrive. Nous vous souhaitons de profiter pleinement de cette aventure. bon courage à tous.

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  2. Soufflant de beauté ! Merci pour ces merveilleux clichés ! et bravo pour votre tenacité !
    Bise spéciale à Tom

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  3. Courage a tous de la part de celine et clea

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  4. Bravo pour toutes ces explications qui permettent de vous suivre et d'admirer vos exploits!!! Bon courage pour la suite. Bise à vous tous
    Sophie

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