Même ici la météo de ce mois de
juillet est capricieuse ! D’un bleu immaculé aux premières lueurs du jour,
le ciel s’est peu à peu encombré de nuages au fur et à mesure que le vent se
faisait plus fort. Comble de malchance, le sommet du jour est une pure
merveille pour autant que la météo soit favorable. En effet, le Pain de Sucre,
3208m se trouve à la frontière italienne et offre un point de vue magnifique
sur les cimes italiennes souvent caressées par la Nebbia. On appelle ainsi les
masses nuageuses aux formes si particulières remontant de la plaine du Pô.
Avec les bus nous nous arrêtons quelques
centaines de mètres avant le col Agnel, 2744m. Nous sommes accueillis par une
petite pluie très fine qui ressemble davantage à de la neige. La température et
le vent sont tels qu’en un rien de temps les gants, les bonnets et autres
protections thermiques sont sorties et enfilés. Nous pouvons enfin entamer
notre ascension.
Le Pain de Sucre et son sommet
reste visible tout le long de l’ascension. Il ressemble à une dent implantée en
plein massif montagneux. Le défi qu’il représente vient non seulement de son
altitude mais aussi du fait que les derniers mètres de pente sont aussi les
plus raides. Difficulté à laquelle il faut ajouter la rocaille dont les pentes
sont jonchées. Le sentier s’insinue tant bien que mal entre les pierres
plates, anguleuses de schistes. Mais nos ados, se hissent patiemment aux
dernières hauteurs dans un effort régulier qui montre qu’ils se sont déjà bien
adaptés à cet exercice si particulier.
L’accession au sommet n’est guère
payée de retour puisque le vent y est cinglant et particulièrement froid. Aussi
reprenons-nous rapidement la direction de la descente.
Si la descente de la veille, celle
de la Pointe de Rasis, réclamait de l’attention, celle du Pain de Sucre est,
quant à elle, particulièrement technique. Le schiste qui avait accompagné les
derniers mètres d’ascension, se retrouvent comme autant d’obstacles à négocier
à chaque pas.
La descente se déroule mieux qu’à
un train de sénateur ! Après un moment d’extrême attention silencieuse,
l’on entend à nouveau nos jeunes discuter, signe que le plus dur est passé.
La pente se fait beaucoup moins
raide quand nous passons à proximité d’un enchaînement de plusieurs névés. Il
s’agit de zones neigeuses résiduelles du manteau hivernal. L’occasion est trop
belle ! Et appuyés sur leurs bâtons nos jeunes s’improvisent skieurs qui
de bosses, qui de slalom !!
Arrivés aux bus, les conditions
atmosphériques sont trop mauvaises pour faire le point. Nous gagnons le col
Agnel pour se réchauffer un peu et prendre quelques clichés inoubliables.
Enfin, nous redescendons dénicher un endroit à l’abri du vent pour prendre un
déjeuner convivial bien mérité où déjà se racontent les premiers ressentis de
la première ascension…
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si la journée d'aujourd'hui a été froide, rassurez-vous, l'été arrive. Nous vous souhaitons de profiter pleinement de cette aventure. bon courage à tous.
RépondreSupprimerSoufflant de beauté ! Merci pour ces merveilleux clichés ! et bravo pour votre tenacité !
RépondreSupprimerBise spéciale à Tom
Courage a tous de la part de celine et clea
RépondreSupprimerBravo pour toutes ces explications qui permettent de vous suivre et d'admirer vos exploits!!! Bon courage pour la suite. Bise à vous tous
RépondreSupprimerSophie