Pour une fois, nous ne prendrons
pas les bus pour rallier notre point de départ ! Après un réveil à 6h30 et
un petit déjeuner à 7h, nous empruntons le sentier qui part derrière le gîte du
Riou vert où nous logeons quand nous ne sommes pas en bivouac. Direction les
chalets de Bramousse puis ensuite le mélèze remarquable.
Nos jeunes ont de l’énergie à
revendre. Si nous ne régulions pas l’allure, ils entameraient leur ascension
comme s’il n’y avait plus que quelques hectomètres à parcourir. Il faut dire
que le repos de la veille leur a été profitable.
Nous atteignons tout de même les
chalets de Bramousse en un temps remarquable. La veille au soir, nous avions
appris que le mot « Bramousse » vient de « l’ours qui
brame » - sic. Le dernier ours du Queyras aurait été tué dans les environs
et sa patte accrochée comme trophée dans la ferme qui a été transformée en
gîte. Trophée qui a été volé il y a bien longtemps, bien sûr !
Nous obliquons vers le mélèze
remarquable.
Alors que nous l’avions raté
l’année dernière, nous le trouvons très facilement cette fois-ci. Il s’agit
d’un arbre à la circonférence gigantesque ! Il faut cinq de nos ados pour
en faire le tour en l’embrassant. Quand on connaît la lenteur de croissance des
arbres de montagne on ne peut que rester songeur quant à l’âge de cet illustre
ancêtre !
Quelques photos plus tard, nous
reprenons le chemin de la descente.
Nous croisons une impressionnante
fourmilière. En y tapotant doucement au sommet puis en sentant aussitôt sa
main, on peut percevoir une odeur forte de vinaigre. C’est ainsi que nombre de
nos jeunes – mais aussi des adultes ! – découvrent en réalité l’acide
formique !
Le reste de la descente se fait à
fond de train. Et ce d’autant plus que l’on peut voir de loin le barbecue pour
le déjeuner qui dégage des odeurs appétissantes !
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Bravo pour vos exploits. Nous espérons que vous en avez plein les yeux. A dimanche:-)
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